Il a 23 ans. Un pied gauche, un pied droit, un jeu de tête, une touffe, une gueule, un style. Grand espoir de la Seleção, David Luiz est LA perle de Benfica.
Avec les anciens Portistes Lisandro et Cissokho dans ses rangs, Lyon en sait quelque chose. Le Portugais possède un flair développé. Et que l’OL ne s’enflamme pas trop quand même. Benfica n’a plus d’autre choix mardi que la win à la Luz. Pour renverser la tendance, les jeunes trouvailles des Aigles vont devoir se sortir les serres d’une raie qui a pris cher à Gerland (0-2). David Luiz fait partie de ces talentueux insoumis. A 23 ans, ce fils de profs s’affirme comme un surdoué. Puissant, rapide, réactif, technique, solide, tireur de coup-francs, aérien. La parfaite panoplie du bon défenseur brésilien.
Dépucelé par Cléber Anderson et Pauleta C’est en janvier 2007 que Benfica se paye le phénomène du Vitória da Bahia. Mais avant de débourser les 500K€, les Aigles le testent via un prêt. Le gamin sort d’un triste Mondial U20 des Canarinhos dont il est la grande –et quasi unique– satisfaction. Trois mois plus tard, c’est le dépucelage. Huitième-de-finale aller de l’UEFA. Parc des Princes.
Luisão se blesse et David mouille pour la première fois la tunique couleur chair, aux côtés d’un futur ex-Lyonnais : Cléber Anderson. Deux minutes après son entrée en jeu, Pauleta lui met cher (1-2). Mais le garçon apprend vite. Et il enchaîne les matches.
« Il ressemble à Maldini » Un an après son arrivée, l’aiglon a pris son envol. Plus dure sera la chute. Mars 2008, une douleur au pied droit le pousse sur le billard. Sa saison est finie. La suivante en sera des plus étincelantes. Quique Flores a décidé d’en faire un latéral gauche : « Nous pensons qu’ainsi nous le protégeons. Les défenseurs centraux sont des joueurs bien plus exposés ». Si le gitan choie sa perle, c’est qu’il sait qu’elle est courtisée. Milan est déjà sur le coup. Pato, himself, fait sa com’ dans les canards italiens. Quique pousse carrément jusqu’au fantasme : « Il a un physique qui rappelle celui de Maldini qui est le meilleur défenseur gauche de ces vingt dernières années. Daviz Luiz a tout et on le sait par les tests : il a les meilleurs tests de vitesse, de saut, de résistance et de force ». David en rougit presque : « Je ne suis qu’un gamin et j’ai encore beaucoup à apprendre ».
Une clause à 50M€ L’arrivée de Jesus à la Luz, il y a un an, replacera “Boucles d’Or” à son poste originel. Au cœur de la défense. Il s’y impose comme un leader. Novembre 2009, à 22 ans et 7 mois, David Luiz devient le plus jeune capitaine de Benfica lors d’un derby (0-0). Un nouveau contrat jusqu’en 2015 lui est proposé. La clause libératoire reste à 50M€ et son agent Giuliano Bertolucci détient 20% de ses droits. « David Luiz ne partira que pour le montant de sa clause », spécule son président Luis Filipe Vieira. Et les clients ne manquent pas : Manchester United, Tottenham, City, Chelsea, Real Madrid, Barça. Benfica a déjà recalé deux offres des Citizens de 32M€ et 37M€. C’était l’été dernier. Après le Mondial.
Seleção, oui, Selecção, non ! David faisait partie des réservistes de Dunga en Afrique du Sud. Pourtant, même au Brésil, ses prestations faisaient saliver. “L’Animal” Edmundo se souvient de l’avoir vu à la télé, un soir de C3 : « C’était fin 2009. Sincèrement, je ne le connaissais pas avant mais il m’a impressionné ». A peine Dunga décapité, Mano Menezes en fait l’un de ses premiers choix. David plane : « Je suis très content et ému. C’était un objectif et un rêve dans ma vie ». Le Portugal aussi en a rêvé. De lui. Le 1er avril dernier, il canule à défaut de bander. La presse annonce que le Gouvernement portugais va autoriser la naturalisation express du Benfiquiste. David répond à la blague : « Même si je le pouvais, je ne jouerais pas pour le Portugal. Mon rêve est de défendre le Brésil ». Prends ça Queiroz.
En attendant son départ en fin de saison, le Portugal peut encore saliver devant l’athlète aux bouclettes. Celui qui était surnommé “Macaroni” à Salvador pour son physique longiligne est devenu une égérie par son look. Par sa coupe. « Rien n’a été planifié, raconte-t-il. J’ai me suis laissé pousser les cheveux jusqu’à ce qu’ils deviennent comme ça. Je sais que certains enfants se laissent pousser les cheveux à cause de moi. Je suis content de ça ». A 23 ans, David l’a compris : « C’est toujours bon d’avoir une image de marque ». Prends ça Cris.
Nicolas Vilas
Fonte: Sofoot.com
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ResponderEliminarContinua assim ;)
Lia
muito obrigada Lia :)
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